6 mars 2019

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Compte-rendu du groupe de travail sur les postes de CPE à la rentrée 2019 et 2020 Du 05 mars 2019.

Compte-rendu du groupe de travail sur les postes de CPE à la rentrée 2019 (...)

Le Secrétaire Général de l’académie a souligné en préambule qu’il était le garant des finances publiques et de l’équité, en termes de moyens humains, entre les établissements. Pour cela, un outil d’aide à la décision de dotation théorique des postes de CPE a été élaboré avec les Directeurs Académiques et les IPR .Un barème théorique a été défini, il prend en compte le type d’établissement (collège, LP, Lycée…), les effectifs élèves, le classement ou non en REP/REP+ et la présence d’internat.

Cet outil a pointé d’éventuels écarts sur lesquels nous dit-on , « une analyse fine » a permis de cibler les établissements « surdotés ou sous-dotés » qui perdraient ou gagneraient un poste de CPE.
Les chefs d’établissement concernés ont été concertés notamment lors des dialogues de gestion.

Le Secrétaire Général a précisé qu’il « n’avait aucun état d’âme » à supprimer un poste « pour rééquilibrer » les moyens entre établissements.

Les représentants SNES-FSU ont dénoncé l’absence de création de postes de CPE depuis 2 ans dans l’académie et que cela allait perdurer au moins jusqu’en 2020. Nous nous sommes opposés aux suppressions annoncées qui ne sont que de la gestion de la pénurie au mépris de la réalité du travail de terrain.

Le Secrétaire Général a opposé à nos arguments, le fait que l’académie de Lyon était bien dotée avec ses 535 postes ETP et 13 postes de stagiaires. Quant aux missions du CPE, le climat scolaire ne saurait être de la seule responsabilité de ce dernier et le « quantitatif ne fait pas le qualitatif ».

Les Directeurs Académiques (Ain et Rhône) ont précisé également qu’un travail de fond avait été fait par le biais des redéfinitions des cartes scolaires, afin de rééquilibrer les effectifs élèves et les catégories socioprofessionnelles entre établissements. Ce qui a aboutit, pour certains, à la sortie du réseau d’éducation prioritaire.

Voici le projet qui sera présenté en CTA le 22 mars 2019 :

Pour la rentrée 2019 :

  • Ain  : création d’un poste de CPE au lycée international de Ferney Voltaire
  • Loire  : suppression d’un poste au collège Jules Ferry de Roanne
  • Rhône  : suppressions d’un poste au lycée François Rabelais à Dardilly, au collège Daisy Georges Martin à Irigny et au collège Evariste Galois à Meyzieu

Pour la rentrée 2020 :

  • Ain  : suppression d’un poste au LP Alexandre Bérard à Ambérieu-en-Bugey et au lycée Joseph-Marie Carriat à Bourg-en-Bresse.
  • Loire  : suppression d’un poste au lycée Albert Camus à Firminy et au lycée Claude Lebois à St Chamond
  • Rhône  : suppression de poste au collège Les 4 Vents à l’Arbresle, et au lycée St-Just Lyon 5 . Création d’un poste au collège Jacques Duclos à Vaulx-en-Velin et au collège Simone Lagrange à Villeurbanne.
Les élus de la FSU s’opposent à ces propositions de suppressions et « redéploiement » ! Ce sont de création de postes dont les équipes et les élèves ont besoin !

Les collègues qui seront concernés par une mesure de carte scolaire (dont les règles sont : la plus petite ancienneté de poste, en cas d’égalité, le plus petit échelon puis le nombre d’enfants et enfin l’âge.) seront contactés par la DIPE 3.