12 février 2020

Foire aux questions

Vidéo surveillance dans les établissements

Vidéo surveillance dans les établissements

De plus en plus de chefs d’établissement veulent installer, au nom de la sécurité, des caméras dans les établissements (pour surveiller l’extérieur du collège ou du lycée mais également parfois les couloirs ou certaines salles à l’intérieur des établissements).

Outre le fait qu’un caméra n’a jamais empêcher une incivilité ou une dégradation, que les élèves les repèrent et savent très bien les contourner, ces installations ne sont en rien une réponse aux faits de violence ou d’incivilité qui se déroulent dans les établissements

  1. il faut plutôt davantage d’AED et de CPE afin de faire un travail de prévention : La crainte est qu’il s’agisse d’un moyen de diminuer à bon compte les effectifs de surveillance par une politique de substitution de l’homme par la machine... et d’ailleurs l’aide de la région AURA aux lycées pour toutes les mesures de sécurisation dont la vidéosurveillance va dans ce sens. Celle-ci, uniquement dédiée à des mesures techniques, est d’autant plus utilisée que l’État, dont dépendent statutairement les personnels de surveillance, ne renforce pas ses moyens humains.
  2. la vidéosurveillance n’est pas conciliable avec la mission pédagogique des enseignants et qu’elle introduit une logique de défiance à l’égard des élèves
  3. ces dispositifs peuvent aller à l’encontre des libertés individuelles
la CNIL a pris plusieurs décisions
qui peuvent être un point d’appui
au moment des débats en CA
exemple de motion
Lycée Cassin - Tarare
CNIL et vidéo surveillance dans les établissements
Exemple de motion - Lycée Cassin - Tarare

voir aussi cet article : La vidéosurveillance dans les lycées - De la prévention des intrusions à la régulation des indisciplines - Tanguy Le Goff - Dans Déviance et Société 2010/3 (Vol. 34), pages 447 à 470

La vidéosurveillance dans les lycées - De la prévention des intrusions à la régulation des indisciplines - Tanguy Le Goff - Dans Déviance et Société 2010/3 (Vol. 34), pages 447 à 470